La comptabilité est une fiction. Dans la nature, l’actif et le passif ne se regardent jamais dans les yeux.
chiffrer la chanson
quand les oiseaux chantent dans les feuilles de calcul qui déroulent à l’écran de la viande dans ton crâne
quand les logarithmes savent que ça veut dire que tu te la coules douce et affichent des emojis de cafés et clés de sol
ça fait des drôles de budgets déséquilibrés d’une élégance rarement quantifiée avec l’humeur sans dire l’humour
la vieille grue – l’oiseau pas la machine – surveille la bouette au bord du ruisseau avec ses pattes plantées dedans
le danger s’allume très lentement dans sa petite cervelle et figée fait-elle la danse du siècle devant aucun véritable public
la conclusion dans une boite à jamais fermée où les affaires subatomiques font plusieurs choses à la fois
quand les oiseaux, les écureuils et tous les autres communiquent par télépathie les choses se compliquent rapidement
d’abord il y a le souci de bien traduire afin de s’entendre sur l’ampleur des enjeux et la saveur précise des souffrances transmises
compter les instances ce n’est pas compatir mais prendre le temps de se le dire, ça compte pour quelque chose